Fils d’émigré russe blanc et de mère française, j’ai passé mon enfance en Normandie à Dives-sur-mer où je suis né en 1930 et ensuite à Cabourg. A cette époque, il y avait sur le littoral normand une petite colonie de Russes. Peut-être s’étaient-ils regroupés là avec l’opportunité d’un travail à l’usine électro-métallurgique de Dives et aux Hauts fourneaux de Mondeville près de Caen.
Ces Russes, presque tous originaires du Sud de la Russie, étaient cosaques du Don, pour la plupart de Novotrcherkask comme mon père et mon oncle.
J’ai donc passé mon enfance dans ce milieu de Russes jusqu’au Débarquement. J’avais encore 14 ans.
Le lundi 5 juin 1944, j’étais allé à bicyclette à Bavent voir ma grand-mère. En revenant en fin d’après-midi, vers les dix-huit heures j’étais loin de me douter que les paisibles villages que je traversais, allaient connaitre cinq ou six heures plus tard, l’enfer du front.
A l’occasion des commémorations du 6 juin 44, j’ai eu l’idée de mettre en dessin ces événements que j’ai vécus en Normandie pendant cette période, suivi d’un rappel de souvenirs des années 36-39 et de l’Occupation.
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Le récit complet de Jacques Sergeff est disponible sur Calameo
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"Un fleuve pour la liberté, la Dives"
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